Quand on lit un DPE, une étude thermique ou un audit énergétique, on tombe toujours sur des valeurs estimées de consommation d’énergie. Et pourtant, une fois installé dans le logement, la facture peut être très différente.
👉 Mais pourquoi la consommation réelle ne correspond-elle pas toujours à la consommation théorique ?
C’est une question fréquente et légitime. Voici quelques éléments de réponse pour mieux comprendre les écarts… et éviter les mauvaises surprises !
Dans cet article :
ToggleConsommation estimée : qu’est-ce que c’est, exactement ?
Les consommations estimées dans un DPE ou une étude thermique sont calculées selon une méthode standardisée :
- Température intérieure fixée à 19 °C dans toutes les pièces,
- Taux d’occupation “type” (ex. : 4 personnes dans 100 m²),
- Durée d’utilisation moyenne des équipements,
- Pas de variation selon les habitudes des occupants.
🎯 Objectif : pouvoir comparer objectivement deux logements à conditions égales.
Mais cela ne reflète pas la vie réelle.
La réalité du terrain : usage, confort, habitudes
Dans les faits, chaque foyer est unique. Voici les facteurs principaux qui font varier la consommation réelle :
🌡️ Température de confort
- Un logement chauffé à 22°C au lieu de 19°C peut doubler la consommation de chauffage.
- Certaines personnes ont besoin de plus de chaleur (bébé, personnes âgées…).
🕒 Durée d’occupation
- Un couple retraité à la maison toute la journée ne consomme pas comme une famille active absente 10h/jour.
🚿 Eau chaude et électroménager
- Fréquence des douches, lave-linge, cuisson, ordinateurs, etc.
- Présence d’appareils énergivores (sèche-linge, congélateurs…).
💨 Ventilation et renouvellement d’air
- Une VMC mal entretenue, des bouches obstruées, ou au contraire des fenêtres ouvertes en hiver… peuvent faire exploser les pertes de chaleur.
🏗️ Qualité réelle de la rénovation
- Une isolation mal posée ou une étanchéité à l’air négligée peuvent annuler l’effet des travaux, même si la théorie est bonne.
Consommation réelle vs consommation estimée
Étude thermique ≠ facture : ce que vous devez retenir
| Estimation thermique | Réalité terrain |
|---|---|
| Standardisée et neutre | Dépend des occupants |
| Confort à 19°C | Souvent 21–22°C en pratique |
| Durée d’usage moyenne | Parfois très variable |
| Scénario prévisible | Vie quotidienne imprévisible |
| Hypothèse « tout fonctionne » | Dysfonctionnements possibles |
Les études sont fiables pour comparer ou simuler, mais elles ne prédisent pas vos factures au centime près.
Alors comment s’y retrouver ?
Utilisez les consommations réelles passées (quand disponibles)
→ Factures des anciens occupants, moyenne sur 3 ans si possible.
Faites un audit énergétique personnalisé
→ Intègre vos habitudes réelles, vos projets de travaux, et vos objectifs de confort.
Intégrez un suivi après travaux
→ Certains bureaux d’étude (comme le nôtre 😉) proposent un accompagnement post-rénovation pour vérifier les résultats, ajuster les réglages, ou corriger des écarts.
Soyez réalistes dans vos attentes
→ Un logement rénové peut diviser par 2 ou 3 sa consommation, mais pas si le chauffage reste à 23°C en permanence avec les fenêtres ouvertes !
En résumé
| ❌ Mauvaise idée | ✅ Bonne pratique |
|---|---|
| Penser que l’étude dit combien vous paierez | Comprendre que c’est une base de travail |
| Ne pas adapter votre usage | Ajuster confort et comportement |
| Choisir une solution sur la seule théorie | Croiser théorie + réalité d’usage |
Besoin d’un audit réaliste et personnalisé ?
Nous intégrons dans nos études vos habitudes de vie, vos contraintes et vos objectifs.
Objectif : confort réel + économies durables, pas juste un chiffre sur un papier.
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